Les Rouges dames oies elles

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Le rouge, un jour fit son grand retour.

Il raviva et attisa les flammes.

Celles de l’enfer où ces dames,

Crurent pouvoir parler d’amour.

Aussi, c’est sans le moindre détour,

Croyant avoir toutes les cartes en mains,

Qu’elles s’offrirent aux lendemains.

Baissèrent leur garde,

 

Et se parèrent, de leurs plus beaux atours,

Pour charmer, celui qui, n’était qu’un Vautour.

Avec passion, elles s’enflammèrent,

Trahissant au passage;

Leur « ami de cœur ».

Oubliant leur « grand âge »

Sans pudeur, elles se livrèrent,

Acceptant les trop simples « faux présents »,

Qu’il destinait désormais à ses trop rares « aimantes ».

Elles feignirent de ne pas prendre ombrage,

Des compliments du « voyageur de passage »,

Qui n’était plus « cher à leur cœur »,

Mais tombé en disgrâce,

Sous les griffes du Vautour pur race.

Abandonné pour un livre maudit,

 

Et le dessin d’un baiser tant de fois copié, ♥

Pauvre cher petit « tsché tschéri ».

Elles s’agenouillèrent devant leur Maître au bec doré,

Risquant à chaque instant, de tomber en pâmoison,

Pauvres insolents petits oisillons.

Le carnet de bal fut vite remplit,

Les prétendantes furent peu nombreuses.

La cape rouge du matador,

Fit frémir leurs naseaux,

Comme ceux de pauvres taureaux,

Condamnés à être tués….

Tant de mois pour en arriver là!

Elles s’impatientèrent,

Et fourbirent leurs armes;

Oubliant, pauvres idiotes;

Quel terrible drame,

Qu’à la fin, il resterait seul dans l’arène.

Aucune d’elle ne serait Reine.

Cachant sous sa cape, sa lame,

Il les pourfendrait, sans la moindre larme.

 

 

Bella

Un texte commencé le 28012014 et remanié le 08 09 2014, avec un brin de fantaisie, un soupçon de moquerie, et beaucoup de rires